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 LA VACCINATION: pourquoi, quand, comment, pour qui ?

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LA VACCINATION: pourquoi, quand, comment, pour qui ? Empty
MessageSujet: LA VACCINATION: pourquoi, quand, comment, pour qui ?   LA VACCINATION: pourquoi, quand, comment, pour qui ? EmptyMar 7 Juin - 10:44

Vacciner un chien et un chat consiste à lui inoculer des micro-organismes (virus ou bactéries) qui ont perdu leur pouvoir pathogène (susceptible d'entrainer la maladie), mais qui vont lui permettre de fabriquer des anticorps (substance fabriquée par un organisme à la suite de l'introduction dans celui-ci d'un antigène et concourant au mécanisme de l'immunité).

Le jeune animal reçoit de sa mère par le colostrum (premier lait) et les tétées des anticorps, ce qui lui permet de se défendre contre d'éventuelles affections.
A partir de la sixième semaines, ces anticorps diminuent fortement.
Parallèlement, le système immunitaire du jeune (c'est à dire sa capacité à fabriquer lui même les anticorps) devient fonctionnel: on peut donc effectuer la primo vaccination nécessitant deux injections à 3 ou 4 semaines d'intervalle.

Un ans plus tard, une injection de rappel permettra de relancer l'immunité (c'est à dire la fabrication des anticorps), et cela pendant toute la vie du chat et du chien.

La vaccination s'effectue par voie sous-cutanée le plus souvent.
La dose de vaccin injecté est toujours la même quel que soient l'age et le poids de l'animal.
C'est le vétérinaire qui pratique les vaccins à l'aide d'aiguilles et de seringues, ensuite il rempli le carnet de santé ou le passeport (pour le voyage) de l'animal en collant la ou les vignettes correspondant au lot des vaccins, Il y inscrit deux date, celle du jour ou vous venez faire vacciner votre animal et la date du prochain vaccin, il y dépose le tampon de la clinique et il signe.

Les vaccins modernes n'occasionnent pas de troubles: dans de très rare cas, ont peut constater une fatigue passagère ou un légère œdème au point d'injection se résorbant spontanément en 24h 48h environs.

Il est toutefois recommandé d'éviter de demander de trop gros efforts à son animal pendant les deux jours qui suive le vaccin (sport, chasse, etc...).



LES MALADIES AUXQUELS NOUS VACCINONS LES CHATS:


Thypus:


Le typhus ou panleucopénie féline est une maladie virale, extrêmement contagieuse, donnant une diarrhée hémorragique, souvent mortelle chez le chaton et le vieux chat. Le typhus est heureusement très rare de nos jours, ayant quasiment disparu grâce à la vaccination.Ce virus appartient à la famille des parvovirus et se rapproche donc de la parvovirose canine. Il est extrêmement résistant dans le milieu extérieur (résistance aux détergents, javel, formol, à la pasteurisation) ce qui explique le caractère très contagieux de la maladie. Symptômes Le chat présente une diarrhée hémorragique très importante, d’apparition brutale associée parfois à des vomissements. L’animal présente un état général très mauvais. Il est abattu, prostré, ne mange pas et ne boit pas. Il est général très déshydraté. Les troubles digestifs sont dit incoercibles c’est-à-dire continu. Les symptômes de ce type sont essentiellement rencontrés chez le jeune animal et chez le chat âgé, chez le chat adulte les symptômes sont plus modérés.
On rencontre en général le typhus dans les collectivités de chats (chats errants vivants en groupe) n’étant pas vaccinés. La mortalité est élevée et certaine, en l’absence de traitement, en quelques jours maximum (24 à 36 heures après le début de l’infection).

Coryza:

Le coryza est une maladie respiratoire fréquente chez le chat surtout dans les collectivités de chats (chatteries, chats errants). Il s’agit d’une « grippe » du chat. Il regroupe plusieurs agents pathogènes qui sont des virus. On retrouve deux types de virus : calicivirus et l’herpès virus de type 1. Il est fréquent de rencontrer des surinfections à chlamydia (bactéries intra-celluaire). Il est important de retenir deux choses à propos de ces virus. Ils sont très résistants dans le milieu extérieur d’où l’extrême contagion de ces 2 pathologies. Le calicivirus a une capacité de mutation c’est-à-dire qu’il se transforme en une nouvelle souche virale afin d’échapper aux défenses immunitaires de son hôte (à savoir votre chat) échappant ainsi partiellement à la vaccination. Ceci explique qu’un certain nombre de chats vaccinés développent malgré tout la maladie. La maladie se transmet par les écoulements nasaux et oculaires ainsi que la salive. Le pic d’infection de la maladie est en hiver. Les chats ayant été infectés une fois par les virus sont considérés comme des porteurs chroniques. Ils peuvent, lors de stress au sens large (déménagement, introduction d’un autre animal, anesthésie, traitement immuno-suppresseur, leucose, FIV, ect…), déclencher des symptômes de coryza. Ils sont également source d’infection pour leurs congénères. Symptômes et diagnostic. Les symptômes, les premiers jours, sont de la fièvre et une baisse de l’appétit. Puis se développent des symptômes respiratoires : éternuments, nez qui coule, yeux rouges, chat qui bave et qui a du mal à manger (difficultés à mâcher et à avaler). Ceci est lié souvent à la présence d’ulcères buccaux (sortes d’aphtes) sur la langue et le palais ainsi que de stomatites (gencives rouges). Le chat peut également développer des ulcères cornéens. Les complications fréquentes sont les surinfections respiratoires avec une évolution vers une pneumonie, pouvant entraîner le décès de l’animal. Une guérison est obtenu en une 10 zaine de jours.Le diagnostic est clinique (symptômes et historique de l’animal). On peut également recherché par prélèvements buccaux ou oculaires, les 2 virus (technique PCR) afin de déterminer le statut de l’animal vis-à-vis de ces deux virus. Une radiographie pulmonaire peut vous êtes proposé afin de rechercher des signes de pneumonie. Traitement .Comme toute maladie virale, il n’y a pas de traitement direct contre le virus. On va alors gérer les complications. Lors de symptômes respiratoires, on proposera, en fonction de l’intensité des symptômes, une mise sous antibiotiques pour limiter les surinfections. Les anti-inflammatoires sont indiqués lors de fièvre intense afin de permettre au chat de retrouver l’appétit. Une aérosolthérapie (inhalation) permet de dégager les voies respiratoires. Votre vétérinaire vous expliquera la mise en œuvre de celle-ci. Pour les aphtes, on peut appliquer des gels anesthésiques sur les lésions afin de soulager l’animal. En cas de symptômes buccaux plus intense, un bilan bucco-dentaire associé à des soins plus spécifiques (extraction dentaire) peut être nécessaire. Les complications oculaires (ulcères cornéens) sont traités par des collyres ou parfois nécessitent même une chirurgie.
Actuellement de nouveaux traitements peuvent être proposé afin de renforcer le système immunitaire du chat ce qui permettra de se débarrasser du virus ou de diminuer le nombre de virus (charge virale). Il s’agit des traitements à base d’interféron (locale ou par voie générale). Leur efficacité à ce jour est peu connue. Prophylaxie Le meilleur moyen de prévention du coryza est la vaccination. On débute les vaccinations dès l’âge de 6 semaines avec un rappel 1 mois plus tard puis tous les ans.
Si vous avez hébergé un chat porteur, bien désinfecter avec de l’eau de javel les lieux où celui-ci à séjourner. Le mieux est de faire un vide sanitaire avant d’introduire un nouveau chat (7 jours). En communauté (chatteries, élevage) cela n’est toujours pas techniquement possible. On choisira d’isoler les animaux malades des sains.

Leucose:

Cette maladie touche souvent les chats adultes, âgés de plus de trois ans voire plus de cinq ans.

Après la contamination du chat, il existe une période silencieuse pendant laquelle les virus se multiplient dans l'organisme. Cette phase peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années avant que la maladie ne se développe.
Pendant cette phase, l'animal est dit séropositif pour le FeLV, mais ne présente aucun symptôme de la maladie. En revanche, étant porteur du virus, il est contagieux.

On estime généralement qu'en France 5 à 10% des chats sont séropositifs pour le virus de la leucose (FeLV).

Quand la maladie se développe, comme lorsqu'un homme souffre du SIDA, on observe une immunodéficience rendant l'animal très sensible à toutes les infections, on parle alors de maladies opportunistes.
Le chat souffre aussi souvent d'une anémie, due au virus et aux infections opportunistes.

Une infection opportuniste est une maladie qui se développe lorsqu'un animal est affaibli et que son système immunitaire le défend moins bien. Chez un chat sain, ces mêmes infections opportunistes n'entraînent la plupart du temps aucune maladie (ou une forme très bénigne).


Le FeLV peut également être responsable de cancers, particulièrement de lymphomes (cancer des ganglions), de leucémies (cancers de la moelle osseuse et du sang) et de cancers du rein.





Rage:

Maladie des animaux (vertébrés) transmissible à l’homme et réciproquement, il s'agit d'une zoonose due à un virus et transmise accidentellement à l'homme par la salive d'animaux domestiques ou sauvages. La caractéristique majeure de la rage est la survenue d'une encéphalomyélite (inflammation de la substance blanche du cerveau, du cervelet et de la moelle épinière) dont l'évolution est toujours fatale pour l'homme et pour l'animal.

En dehors de quelques cas exceptionnels de rage transmis par la greffe de cornée à l'homme, et en dehors des contrées exemptes de rage qui sont en général les îles (Australie, Angleterre, Japon, Hawaï etc.) la rage animale est fréquente sur l'ensemble des continents.

On estime qu'environ 60 000 (sans doute plus) individus meurent de la rage chaque année sur la planète.

En France le nombre de rages humaines a énormément chuté depuis l'année 1924. Il en est de même des rages animales qui ont quasiment disparu depuis 1998 grâce à la vaccination des renards.

Par contre dans certains pays et plus particulièrement ceux d'Amérique du Sud, d'Afrique et d'Asie, la rage est encore d'actualité. Il s'agit essentiellement de la rage urbaine qui est transmise par des animaux domestiques qui ne sont pas vaccinés. L'animale concerné est le plus souvent le chien et plus rarement le chat. D'autres animaux domestiques sont également susceptibles de transmettre la rage dans ce pays.

Depuis quelques années, au nord de l'Europe, est décrite une forme de rage dite rage sylvestre transmise essentiellement par le renard. Ce type de rage est parfois transmise aux animaux domestiques (le plus souvent le chien et quelquefois les bovidés). Elle concerne parfois l'homme mais plus rarement. Toujours en Europe, cette fois-ci en Europe de l'Est, c'est le loup qui est le vecteur (transporteur) principal de la rage surtout dans les régions arctiques.

D'autres animaux, moins connus comme la chauve-souris, dans certains pays comme l'Afrique du Sud et les Caraïbes, sont susceptibles de transmettre la rage. Enfin, le lapin et certains rongeurs peuvent également être atteints par la rage mais beaucoup plus rarement.

Le virus responsable est un virus à ARN appartenant à la famille des Rhabdoviridæ et à l'ordre des Lyssavirus. Ce virus est transmis par la morsure d'un animal malade. Il est présent dans la salive des animaux infectés depuis trois à cinq jours avant l'apparition des symptômes.

Le virus qui se présente sous la forme d'un petit cylindre (vu au microscope électronique) a la forme d'une balle de fusil.

Les cadavres des animaux et des hommes sont virulents d'où la nécessité de les manipuler prudemment.
Au cours des formes, décrites ci-après, l'animal meurt de la maladie en 15 jours environ.

Au cours de la rage furieuse, l'animal est agité et présente, classiquement, de l'écume à la bouche puis une paralysie. Le chat quant à lui présente toujours une forme furieuse. Cette description classique n'est pas la seule. On décrit également des formes latentes au cours desquelles l'animal est apathique (sans énergie, indolent etc.) avec une salivation abondante.

On distingue de souches de rage :

* Les souches de rage des rues appelées également rage sauvage
* Les souches dites du virus fixe

La rage se contracte (« s'attrape ») de plusieurs manières :
La morsure est la manière la plus classique la plus connue du grand public.
La griffure et le léchage par un animal infecté ou encore la contamination d'une blessure sont les autres formes pour contracter la maladie.

Le virus se propage dans l'organisme par l'intermédiaire du système nerveux à partir du point d'inoculation (porte d'entrée) jusqu'à une zone de l'organisme où le virus va pouvoir se multiplier (réplication) à l'intérieur même du système nerveux. Précisément le virus de la rage, considéré comme neurotrope (se développe dans le tissu nerveux) suit tout d'abord les nerfs périphériques et arrive au niveau de la moelle épinière pour finir dans le cerveau ou sa multiplication a lieu. Ensuite une certaine quantité de virus passe dans les glandes salivaires et dans la salive elle-même.

Si l'on examine une parcelle de cerveau au microscope électronique on distingue plusieurs modifications du tissu nerveux. Tout d'abord on constate, autour des vaisseaux (périvasculaires), la multiplication des lymphocytes (variété de globules blancs) puis une destruction de la substance nerveuse proprement dit (neuronophagie) et (pour les spécialistes) la présence de corps de Negri. Ces corps sont directement présents à l'intérieur des neurones et dans la corne d'Ammon (zone du cerveau : l'hippocampe) à l'intérieur du cervelet et dans les ganglions lymphatiques.
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